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A la recherche de la lumière
3 décembre 2011

Ma fleur préférée

Ma professeure a organisé une petite expo des élèves de son cours d'ikebana.  Nous avons donc eu l'occasion de nous revoir et d'admirer les montages des uns et des autres.

Voici donc le montage que j'avais fait.  Ma fleur préférée entre toutes, c'est la pivoine bien dodue.  Ce n'est pas la saison.  Il fallait aussi choisir une fleur assez luxueuse et ma fleur préférée de l'hiver - la tulipe - ne pouvait donc pas convenir.  En outre, la tulipe, c'est plutôt une fleur de l'hiver et pas de l'automne et je trouve que c'est encore un peut tôt pour acheter des tulipes.  Le fleuriste n'avait pas grand'chose et j'ai donc choisi cette orchidée et je l'ai accompagnée d'oeillets, pour donner un accent de couleurs. 

J'ai voulu travailler avec très peu de matériel : l'orchidée, les trois oeillets et les deux feuilles de strelitzia, que j'appelle toujours des feuilles de bananiers dans mon inculture florale, mais qui en fait sont des oiseaux de paradis.  Maintenant que je viens de vérifier sur google, je sais.

Normalement, avant d'acheter les matériaux - ou après les avoir achetés - on fait un croquis de ce que l'on veut faire.  Chez moi, c'est en général une idée vague dans ma tête que l'on pourrait mettre les branches comme ceci ou comme cela.

Il m'a fallu près d'une heure pour fixer ces deux feuilles de strelitzia et l'orchidée sur les supports.  Le montage doit en effet être solidement fixé, sinon ça tombe, comme le dit ma professeure.  Les trois oeillets, ce fut un jeu d'enfant. 

Mais... peu de matériaux = pas de petites branches ou de feuilles pour cacher les supports.  Aïe aïe aïe mais que vais-je donc bien faire ?  Etudiante avec le quatrième certificat et laisser voir mes supports ?  Shame on me !   J'ai donc fait la poubelle et récupéré deux morceaux de tige des strelitzias que j'ai posés sur le vase, un petit morceau de tige d'oeillet, j'ai sacrifié deux feuilles de l'orchidée (la première s'est cassée net) et j'ai caché mes supports.  Comme cela ne suffisait pas, j'ai coupé des morceaux de racines de l'orchidée qui dépassaient du pot et je les ais mis dans le vase.  On m'a dit "ah, quelle bonne idée d'utiliser les racines".  Ben oui, simplement, je ne savais pas que j'utiliserais les racines...  Comme on disait dans les années 70 sur la pub à la télé française : "quand on n'a pas de pétrole, on a des idées".

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